montagnes06-317

Ah l'art de faire du feu si simple mais parfois si compliquer, je vais pas  vous apprendre à faire du feu.

Mais juste vous montrez ce qui fonctionne bien et que j'utilise depuis des  années.

Oublier le feu sans allumettes voila une petite anecdote d'un coureurs des bois au canada.

"De tout ceux que j'ai connus qui ont eu à faire du feu sans allumettes,et ils ne sont pas nombreux , il n'en est pas un qui ait manqué d'allumettes pour le restant de ses jours,et c'est tout dire.

La leçon a été salutaire.

Mon désire de savoir comment un Naskaupi se faisait du feu sans allumettes dans l'Ungava m'incita à demander à Johnny Piastitute, de fort Mackenzie.

"Johnny, comment fais tu du feu ,sans allumettes?"

Il sortit sa boite d'allumettes à l'épreuve de l'eau de sa poche, en prit une et l'alluma en riant.

Finalement,lorsqu'il saisit le sens de ma phrase,il me fixa longuement et finit par me dire.

"Si toi , tu est partie de loin pour venir me dire que tu manque d'allumettes, tu aurais fais mieux de rester là ou il y avait des allumettes."

Ces gens-là ,dans un pays ou le sol reste
gelé à l'année, ne manque pas d'allumettes.

J'ai montré aux commandos comment faire du feu sans allumettes, par friction.Cela faisait partie de leurs cours de sciences des bois,ce n'est pas facile, c'est exténuant, et plusieurs n'ont jamais réussi.

Beaucoup de fumée,mais jamais de flamme! 

Extrait du livre "guide eu trappeur" de Paul Provencher.

Voila sa résume tout en gros partir dans la nature sans briquet c'est comme sauter d'un avion sans parachute!

Pour ma part j'utilise deux chose le briquet bic de couleur bleu mieux repérable  (grand modèle surtout l'hiver petit model réserver à l'edc)  fiable et économique dans une pochette étanche.

Avec ses 3000 allumages le bic reste le plus court chemin pour faire du feu sa pierre a feu est composée d'une poudre agglomérée et se dissout dans l'eau en moins de 48 heures.

 Une pierre à feu dit firestel .

Le tout avec un allume feu coton vaseliner dans un oeuf kinder et amadou maison +bois gras.

  On peut toujours faire un feu avec le bric a brac de dessous.

Allumettes ,briquet pneumatique,briquet à friction acier silex, l'éternel Zippo , briquet amadou ,bloc de magnésium, loupe, bougie, poudre arme à feu ect..

.

Le feu constitue également une source de chaleur autour de laquelle les hommes ont pu se réchauffer. Il est d'ailleurs probable que la possession du feu ait pu favoriser la conquête des zones plus froides du nord de l'Europe.
Le feu a aussi bouleversé l'alimentation des hommes. La cuisson aisée modifie la compo­sition des aliments et leur valeur nutritive tout en les ramollissant. Les protéines animales deviennent alors plus digestes. Dans certains cas, la chaleur du feu élimine les parasites de la viande. Certains végétaux, toxiques à l'état cru, sont inoffensifs une fois cuits. Le feu a donc pu permettre une diversification de l'alimentation en favorisant la consommation de nouvelles plantes. Enfin, le séchage et le fumage des nourritures carnées améliorent notablement leur conservation.
D'autre part, le feu a pu favoriser la lutte contre les animaux nuisibles. Si l'on pense de prime abord à son emploi pour effrayer les grands prédateurs, il ne faut pas oublier son utilisation possible dans l'assainissement de l'habitat en luttant notamment contre les faunes cavernicoles (serpents, chauve-souris etc.) ou les insectes.

 N'allume aucun feu que tu ne puisses éteindre.

LE TRIANGLE DE FEU.

La réaction chimique de combustion ne peut se produire que si l'on réunit trois éléments : un combustible, un comburant, une énergie d'activation  en quantités suffisantes. C'est pourquoi on parle du « triangle du feu ».

À ce triangle, se rajoute un quatrième élément, nécessaire pour que la combustion s'entretienne et que l'on puisse parler d'incendie, la production/présence de radicaux. On parle donc aussi parfois du «tétraèdre du feu  ».

La disparition de l'un des quatre éléments suffit à arrêter la combustion.

Voila le tiercé gagnant ,bic ,firestell, amadou.

Dans une bourse en cuir + petit sac de gongélation  sachet de coton ,bois gras +amadouvier.

Dans oeuf kinder ma mixture: coton +vaseline & copeaux de bois gras.

Pierre a feu montée sur ivoire de mammouth & un mini higonokami  comme grattoir.

Briquet bic dans une pochette étanche aLOKSAK.

Wet Fire et allume feu parmi les plus efficace du commerce. Sans odeur et non toxique, il s'allume tel quel ou légèrement désagrégé, il s'enflamme très aisément au contact des étincelles d'un firestell.

A la différence d'autres allumes feu, il est totalement insensible à l'humidité. Au contact de l'eau il brûle même mieux et plus longtemps. Il pourra vous permettre d'allumer un feu ou votre réchaud à bois dans les pires situations.

 L'Amadouvier (Fomes fomentarius (L.:Fr) Fr.) est une espèce de champignons basidiomycè tes de la famille des polyporaceae . Son nom renvoie à l'amadou, mot d'origine provençale  qui signifie « amoureux », en allusion à sa capacité à s'enflammer. Le taxon scientifique se traduit, lui, littéralement par « combustible à pansements ».

 Pour ceux qui veulent approfondir à lire.

la boutique pour ceux qui veulent faire du feux a l'ancienne.

http://s-primitif.votreboutiquepro.com/

Batonnnage.

Le bâtonnage est une technique de coupe ou fendage du bois par le martelage d'une lame avec un maillet, afin d'enfoncer la lame à travers le bois. Le bâtonnage est utilisé pour faire du petit-bois ou pour tailler différentes formes.

j'utilise que des couteaux industriel pour batonner.

Firestell en action.

Allumage.

C'est parti.

Confort & chaleur.

A nous  le poulet tandoori.

Et magret de canard

le top

Batonnnage.

A SUIVRE.........

LE TARP définition.

dans le domaine du bushcraft, le tarp désigne de façon générique une toile résistante et imperméable utilisée pour dresser un abri temporaire ou semi-temporaire, notamment pour dormir. Contrairement à une tente, un tarp n'est pas une protection fermée englobante. Sur le plan de la terminologie, un tarp fait référence à l'abri tout entier (toile, montants et fixations) et on dit « dormir sous tarp. »

Pourquoi un tarp?

Utiliser depuis des décennies par les militaires,  notre première version été un modèle militaire 

acheter avec nos deniers personnels au foyer, un produit incroyable qui est toujours opérationnel, après plus de 20 ans de bon et loyaux service ,mais l'arriver sur le marcher de produit plus discret et surtout plus léger l'on forcer à la retraite.

J'aime le tarp pour plusieurs raison:

LES+

Son poids :

de 900 gr pour le premier  modèle à 200 gr pour le dernier.

Son encombrement :

 certain modèle tienne dans la poche.

Sa polyvalence :

tout configuration est possible ,sous un arbre , à plat , en canadienne ,dans la neige, contre un mur ect.... avec beaucoup d'experience tout est possible. avec deux tarps couplés c'est le top.

LES  -

Le prix :

Certain modèle valent très chère ex: en cuben fiber.

La technicité:

Il vous faudra une bonne vingtaine de nuit sous tarp pour dompter le bete dans toute les configurations. Ou partir avec quelqu'un qui a l'habitude.

La solidité:

Plus c'est léger plus c'est fragile on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre.....

Notre premier tarp le plus lourd mais le plus robuste aussi.

A plus de 3000 mètres bien monté pas de problème.

Ou tout simplement.

Configuration avec 1 tarp 400 1 tarp 200.

Différent modèle de tarps.

Un petit tarp vous servira au bivouac pour manger autour du feux sous la pluie ,ou l'été pour vous protéger du soleil.

deux bon vieux tarps dans la neige.

 tarp en cuben fiber le saint graal 200 gr de bonheur du sur mesure aussi.

Deux tarps en cuben fiber l'idée été bonne ,avons esuyé un orage d'une rare violence.

Le cuben un chose et sur c'est étanche!!!!

Montage de deux tarps.

 en simple

en double

L'abri a neige ou igloo sibérien reste mon préféré , facile à construire ,très isolant, protège efficacement du vent ,il faut toutefois prendre quelque précaution pour votre premier igloo.

Pour une première ne vous mettez pas en danger.

pour notre premier igloo nous nous sommes placer pas loin d'un refuge si ça se passer mal, il y avait toujours moyen en 10 minutes de nous mettre a l'abri.

De plus nous avons mis plus de 4 heures , c'est assez fatiguant surtout après une journée de marche.

Attention aux mains prévoir plusieurs paires de gants. à 2000 mètres d'altitude ,ça peut vite devenir catastrophique.

Tenir compte de l'emplacement ,éviter sous une barre rocheuse, les entrées de vent surtout en montagne,le soleil le matin c'est plus sympa.

 Placer les sacs et les recouvrir de neige ce qui forme le noyau de l'igloo  (n'oubliez pas de garder avec vous,votre eau et paire de gants de rechange).

 L'aire entre les particules de neige ,favorise la recristallisation.

Tassez bien la neige ,laissez-la geler pendant une demi-heure avant d'en rajouter (le bâton sert de repère pour les sacs)

Lorsque l'épaisseur de neige atteint environ 1m, lissez la surface et laissez durcir pendant au moins une heure.

Cette étape est importante car elle permet à la neige de se recristalliser et de se solidifier.

Creusez un tunnel sous la paroi de l'igloo jusqu'aux sacs à dos.

Ensuite, évidez l'intérieur à l'aide de la pelle en vous reliant avec votre binôme.

 voilà c'est fini, n'oublier pas la fosse à froid.

 L'air froid descend et se concentre en nappe, comme l'eau.

Sur un terrain en pente, creusez une rigole autour  de votre abri pour endiguer l'air froid et le faire descendre au lieu de le laisser s'accumuler sur place.

Gants de laine après plusieurs heures de travail dans la neige. L'avantage de la laine même mouillée ça tient toujours chaud.

 Percez un trou pour assurer la ventilation de votre abri.

Des dormeurs peuvent s'asphyxier avec leur propre dioxyde de carbone.

Le monoxyde de carbone dégagé par un réchaud est mortel.

 Encore un beau matin.

 L'antre des gorets.

 après le neige... le beau temps!!!!

C'est du costaud !!!!!!

A SUIVRE..... 

 PUUKOO .

Un puukko (prononciation finnoise : pu:k:o )ˈ est un petit couteau traditionnel finlandais avec une lame à un tranchant recourbé et à dos plat, fait pour être porté à la ceinture.

Au bout d'un certain temps, tout le monde l'a compris : il n'y a pas de voiture à tout faire ,  pas d'appareil photo parfait,  pas de montre aussi à l'aise sur un smoking que sur une combinaison de plongée.

Le couteau n'échappe pas à la règle.

Il ne semble pas en exister de polyvalent et les tentatives de réaliser l'oiseau rare se sont soldées par des échecs tant les montagnes ont accouché de souris aussi grotesques que monstrueuses.

Pourtant le couteau scandinave semble bien,  sans tambours ni trompettes  ,avoir réussi ce tour de force, et ce depuis des siècles.....

Deux puukkos personnel fabriquer par mes soins.

Un peu d'histoire.

Le puukko n'est pas un nouveau venu. 

Une pièce de fouille remonte au xII ème . A l'origine , il vient des tribus finno-urgiques de l'Altai et de l'Oural,  en Russie.

Comme ces tribus étaient nomades, elles finirent par faire souche en Estonie et les Finnois et les Caréliens s'installèrent dans ce qui est logiquement devenu la Finlande et en Russie , la Carelie.

Aujourd'hui,mais nous reviendrons pas sur les querelles de clochers, le puukko est aussi bien Suédois que Finlandais ou Norvégien.

Le symbolisme du puukko.

Aussi désigné par le nom de tollekniv,ce qui signifie en gros couteau à tailler, le puukko est avant tout un outil.

Rien d'étonnant dans un pays formés à l'origine de bergers,  de fermiers , de chasseurs, de pécheurs en eau douce ou salée et de marins baleiniers ,  à ce qu'un couteau soit partie intégrante de la vie quotidienne, l'arme était plus souvent la hache héritée de la tradition des normands.

Mais il est devenu bien plus que cela ,  autrefois le père qui avait une fille à marier l'emmenait à l'église et marchait avec elle le long de la travée centrale en psalmodiant une chanson annonçant que le coeur de sa fille était à prendre.

Cette dernière portait à sa ceinture un fourreau de puukko vide.

Le soupirant plaçait son couteau dans la gaine .  Il est difficile de faire plus explicite.....Il est d'ailleurs toujours courant pour un couple de jeunes mariés d'échanger des couteaux plutot que des alliances.

Au passage, note qu'un des aspects éminemment sympathiques du puukko est qu'il est unisexe. 

Aujourd'hui encore on voit de ravissantes Norvégiennes porter un puukko sur leur jeans le plus naturellement du monde,  et personne n'aurait l'idée de rire ,  pas plus qu'en Ecosse, à la vue d'un indigène en kilt.

Certaines superstitions associées au puukko.

Investis de pouvoirs magiques, les forestiers du grand Nord plantait dans le mur de bois  de leur chalet pour conjurer le mauvais sort et les esprit malins.

On plantait aussi un puukko au dessus du berceau des bébés pour les protéger,dans les tables avant de jouer pour éviter les querelles et dans un champ comme garant d'une récolte abondante.

Le puukko fait partie de l'habillement et un dicton scandinave assure qu'un homme sana puukko était comme une péripatéticienne sans......(à vous de compléter en fonction de vos fantasmes).

Large d'esprit comme toujours et consciente de la rivalité puukko -crucifix, l'église tenta ,sans succès ( Dieu merci!) , de faire interdire le port du puukko.

Historiquement aussi, le puukko a joué un role de symbole, au moment de l'indépendance de la Finlande arrachée en 1918 à l'union soviétique naissante, Svinhufvud le premier ministre de l'époque, ne quittait meme pas son puukko lors des séances du sénat.

En 1939, le voisin soviétique reprit ses menées expansionnistes et cette fois , ce fut comme arme que fut utilisé le puukko dans des embuscades tendues à l'ennemi au cours de la guerre de guérilla menée par le David Finlandais contre le Goliath Russe.

Petit puukko maison.

ANATOMIE DU PUUKKO.

LA LAME.

Ce qui frappe souvent dans le puukko, c'est sa lame très courte,si courte qu'elle n'est pas plus longue que celle d'un gros pliant et souvent meme moins.

La moyenne se situe aux alentours de 10 centimètres.

Il n'y a pas que les puukkos Lapons, nommés stuorraniipi par les Lapons et leuku ( lai-o- kou) par les Finlandais qui présente des lames de 20 ou 25 centimètres car ils servent aussi de petites machettes dans la foret.

Les dimensions modestes de la lame du puukko lui ont sans doute aliéné pas mal de Rambos en charentaises.

Une lames de moins de 25 centimètres ne fit pas sérieux.

Seulement, voilà,ces nordiques incultes du xlll siècles n'avaient pas vu Rambo 1,2,3,,4 ni Terminator 1,2 ect...

Betement ,  il se contentèrent de viser l'utile, rejoints par tous les chasseurs ou randonneurs qui vous diront qu'une lame de plus de 15 centimètres ne sert à rien.

La largeur moyenne est de 3 centimètres.

Le dos est tout droit ou se termine parfois en drop point,  pratique parait'il pour ouvrir le gros gibier.

Le tranchant est presque parallèle au dos et le tout forme un sraight back assurant une bonne pénétration et commode comme skinner.

L' émouture peut etre convexe mais le plus souvent elle est plate.

Les Scandinaves connaissaient le Damas ,pratiquaient le sandwich,enserrant la lame entre deux feuilles de fer,selon la technique des katanas et n'ignoraient rien de la trempe différentielle.

Jusqu'à il y a environ 150 ans , ils utilisaient le minerai de fer en provenance des marais ( ces memes marais riches en tanin qui ont conservé le cadavre d'un homme à Tollelund pendant sept siècles) que l'ont trouve en Scandinavie,  jusque dans le nord de l'Allemagne et un peut plus à  l'ouest , ( comme dirait le professeur Tournesol), dans le New-Jersey.

Au départ de grosse pierre servaient d'enclumes.

En plus de la trempe différentielle , les nordiques avaient amassé des secrets de trempe...qui sont restés secrets.

Par contre , ce que l'on sait , c'est que la trempe se faisait à l'eau ,  de préférence de pluie.

Parfois on ajoutait du sel au babeurre.

Bien sur, les techniques se sont modernisées, si l'esprit est demeuré inchangé,  la trempe se fait à l'huile, les fours et le traitement sous vide sont largement utilisés.

Le résultat est une lames facile à aiguiser meme et surtout avec une simple pierre à eau, cette dernière étant présente partout en Finlande et dans le reste de la Scandinavie.

La  dureté oscille entre 56 et 64 Rockwell.

Les lames anciennes étaient toutes forgées à la main, technique reprise par les grands maitres actuels du puukoo ,  mais l'inox de Fiskars et de Hackman est apparu dès 1920 et l'AISI utilisé par ce dernier a fait ses preuves.

Le puukko est rarement poli miroir.

La lame est bien finie et le travail n'est nullement traité à la légère,  mais le caractère utilitaire rend superflues de nombreuses heures passées à ce qui n'améliore en rien les prestations sur le terrain.

Lames de puukkos forgées . 

LE MANCHE. 

Une des premières caractéristiques du puukko,  c'est l'absence complète de garde.

Certains y voient un manque , voire un danger; la raison est que le puukko s'utilise surtout en tirant le couteau vers soi,  jamais en poussant.

Si par hasard on doit le faire , on cale le pommeau dans le creux de la paume, d'ou la forme du

manche.

Ensuite selon le travail effectué,on pose le pouce ou l'index sur le dos de la lame, ce que garde à double quillon rendrait impossible.

Le montage n'est jamais à plat de semelle, toujours sur soie.

La soie peut etre courte mais plus généralement elle traverse le manche de part en part et soit maté en haut du manche ou parfois se termine par un bouton décoré qui permet la fixation d'une patte dont un oeillet s'accroche sur le bouton qui est éventuellement travaillé.

Le matériau le plus classique est le bouleau mais on trouve de l'os, de la corne, de l'ivoire de morse, de l'ébène, des empilage de rondelles d'écorce.

Le métal est utilisé pour les deux extremités du manche.

Au départ, c'était l'étain qui n'existe pas en Scandinavie , mais qui était troqué.

On trouve de plus en plus communément utilisé de l'argent, du maillechort, de l'alu.

Le pommeau peut etre de forme tonneau sinon il est en principe plus épais au pommeau ( parfois orné d'une tete de cheval ou en bec), ce qui correspond à l'usage de tirer le couteau vers soi.

bois de renne , de cerf d'élan, dent de cachalot, ivoire de mammouth,  bois d'ébène ect.....

 LE FOURREAU.

Le puukko n'a jamais de gaine mais toujours un fourreau constitué par un fut en bois , en principe du bouleau et un enveloppe en cuir.

Par un souci esthétique, la couture se trouve sur le dos du fourreau et pas sur le coté comme c'est le cas pour les gaines faites d'une seule pièce de cuir comme celle de Loveless.

Le fourreau est rendu encore plus fonctionnel par l'absence de garde : le couteau s'enfonce presque entièrement ce qui à la fois garantit une bonne protection du manche, limite les risque de pertes.

L'ajustement couteau fourreau est parfait et aucun jeu n'apparait avec les années et permet une grande pureté de l'ensemble, que ne vient gater aucune patte et pression.

Le leuku se présente avec des fourreaux différents : deux feuilles de cuir enserrent le fut et sont cousues ou rivetées l'une à l'autre , le cuir déborde largement et suit des contours fantaisistes .

Cela n'à pas l'élégance du fourreau classique..

La seconde variante est un fourreau formé par deux plaques d'os gravé fixées l'une contre l'autre par des clous ou des rivets, le haut qui enserrent le manche , est en cuir.

La fixation à la ceinture est aussi caractéristique ; il peut s'agir d'une pièce de cuir repliée, classique, ou d'une tresse de cuir et de toute façon , le couteau pend à la ceinture , ce qui évite d'etre gené par le manche.

Le fourreau est parfois tout simple mais le cuir humide est souvent marqué au fer soit de dessins très simples, soit de motifs plus élaborés.

 fourreaux traditionnel  renne & cuir.

fourreaux simple en cuir.

 A SUIVRE.....